Notre plus belle raison d’endurance
Sentir le vent sur son visage, sentir son corps vibrer, respirer intensément et entendre notre cœur battre sont les plus belles émotions ressenties lors de nos séances de courses à pied. Loin de la performance, c’est après nos rêves que nous courons et c’est notre endurance que nous travaillons sans cesse. C’est notre capacité de résistance à la fatigue et à la souffrance que nous développons.
Tenir sur la durée, avancer malgré les obstacles et les vents contraires, pas de plus bel entrainement à la gestion d’entreprise que le running ! Se dépasser pour aller plus loin, plus vite, plus fort…
Napoléon Bonaparte disait : « quand on veut on peut » mais cette injonction oublie une chose essentielle : nous n’avons de pouvoir que sur nous-même, et parfois la vie nous oblige à faire des détours en fonction des imprévus arrivant sur notre chemin. Il n’y a pas de chose que nous voulons plus que d’organiser des événements, que de vivre des instants juillet, et pourtant, nous ne le pouvons pas. Alors, quand on veut vraiment quelque chose, ce qu’il faut surtout c’est de ne pas rester figer sur des objectifs obsolètes, c’est se renouveler sans cesse, c’est d’accepter de ne pas tout maîtriser, c’est d’arrêter de s’user sur des challenges qui ne nous ressemblent plus et c’est mettre toute notre endurance sur ce qui reste ancré.
En philosophie, l’endurance désigne une façon d’exister dans le temps. Alors, loin de tout volontarisme forcé, soyons endurants pour nos rêves, acceptons d’avancer nos projets sur des chemins moins tracés, osons prendre le risque de lire autrement ce qu’est la réussite. Parce que la plus belle de nos performances est celle qui nous permet d’avoir une vie alignée avec ce que nous sommes, il n’y a pas de meilleure raison d’endurer que lorsque le chemin est éclairé du soleil de juillet.
Et vous, quelle est votre plus belle raison d’endurance ?
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