L’ivresse
« Il faut être toujours ivre, tout est là ; c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi ? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous ! »
Aujourd’hui, plus que jamais, cette phrase de Charles Baudelaire résonne en nous comme une invitation au voyage, transporté par une émotion sincère, inspirant notre philosophie juillet.
S’enivrer de musique pour lutter contre la morosité, s’enivrer de poésie pour fuir ce présent si pesant, s’enivrer de bon vin pour prévoir ce demain avec légèreté.
Pendant ce déjeuner d’affaires, nos échanges ne sont pas légers, nos ambitions ne sont pas futiles, l’instant est au contraire fondamental, révélant la partie essentielle qui se joue autour de ce délicieux verre de Lisy.
Notre ivresse est dosée pour oser. Nous avançons, tel des funambules en équilibre sur le fil de notre vie. Nous pourrions vaciller, mais notre pourquoi nous anime et l’ivresse nous éclaire.
Dans notre quotidien de convenances et de codes professionnels, nous avons trop l’habitude d’avancer masqués. Nous voulons nous montrer sous notre meilleur jour, valoriser nos performances, cacher nos doutes et nos failles. L’ivresse bouleverse tout ça. Nous apparaissons tels que nous sommes, imparfaits mais sincères, complexes mais honnêtes, passionnants parce que libres.
Et si s’enivrer c’était renoncer à être celui qu’il faut être pour se choisir soi, défier les contraintes quotidiennes pour laisser faire l’évidence, se donner le courage d’assumer nos ambitions les plus folles.
Alors, osons nous enivrer d’instants et d’événements, osons vivre nos rêves, osons l’aventure d’être soi, pleinement et profiter de l’ivresse de ces heures partagées ensemble à savourer juillet.