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36 heures pour tout refaire : comment Tomorrowland devient un cas d’école de gestion de crise événementielle


L’incendie qui a ravagé la scène principale de Tomorrowland et l’adaptation des organisateurs incarne ce que les métiers de l’événement exigent : anticiper, improviser, coordonner, livrer.
 
Un cas d’école.
Grande foule devant scène de concert.

Mercredi 17 juillet, 17h15.

Un incendie se déclare sur la scène principale de Tomorrowland, à Boom, en Belgique. Une scène monumentale, pensée comme le cœur visuel et émotionnel du festival.

Il reste alors 36 heures avant l’arrivée des premiers festivaliers. Face aux images, une seule question : comment le festival va-t-il pouvoir se tenir ?

Et pourtant, vendredi à 16h, les premières notes résonnent. Une nouvelle scène s’illumine. Les artistes sont là. Les festivaliers aussi. Le show a lieu. Magique.

Ce qu’il s’est passé entre ces deux instants dépasse l’anecdote : c’est un exemple magistral de ce dont l’événementiel est capable. Un secteur qui conjugue rigueur, résilience, créativité et vitesse d’exécution. Un secteur souvent réduit à son apparence festive, mais qui mobilise des compétences proches du BTP, de la production industrielle ou de la gestion de crise.

Comme nous aimons le dire dans ce métier : nous sommes pessimistes de chemin, mais optimistes de but. Cela signifie que nous anticipons tous les scénarios (plans B, C, D… Z) tout en gardant l’enthousiasme intact : faire vivre l’événement, coûte que coûte.

L’exploit de Tomorrowland repose sur cette philosophie.
Dès les premières flammes, les équipes et les organisateurs ont enclenché une chaîne de décisions critiques :

  • sécurisation du site,

  • évaluation rapide des structures endommagées,

  • conception express d’une nouvelle scène dans la nuit,

  • activation logistique en plein cœur de la saison des festivals, avec une solidarité exceptionnelle entre prestataires,

  • production en urgence de contenus visuels adaptés à une nouvelle configuration.

Le résultat ?

Une scène de 50 mètres de large, 6 mètres de haut et 5 mètres de profondeur. Entièrement repensée, sécurisée, montée et opérationnelle en seulement 36 heures.

Mais au-delà de la performance technique, cet épisode révèle des fondamentaux de notre métier :

  • maîtriser les processus de gestion de crise,

  • s’appuyer sur des réseaux solides et fiables,

  • garder la tête froide et agir dans l’urgence,

  • orienter toute l’équipe vers la solution,

  • communiquer clairement et rassurer sur l’issue.

Ce que Tomorrowland a vécu, nous le vivons à d’autres échelles dans tous nos projets. Maintenir le cap. Préserver le sens. Sauvegarder l’émotion, même quand tout vacille.

Show must go on.
Et parfois, il est même encore plus fort que prévu.

Cette édition de Tomorrowland restera dans l’histoire. Pas seulement pour sa programmation, mais pour la démonstration de professionnalisme qu’elle a offert au monde.

Alors, nous évoquerons ce cas d’école sûrement encore longtemps. Et Charlotte s’en inspirera dès septembre, face à ses étudiants. Car cette histoire n’est pas seulement spectaculaire : elle est formatrice

Elle incarne ce que les métiers de l’événement exigent : anticiper, improviser, coordonner, livrer.

Autant de compétences qui font de ce secteur un véritable métier d’excellence.

Bravo aux équipes de Tomorrowland.
Et merci pour les frissons.

Image de Charlotte Couffrant
Charlotte Couffrant

Après 15 ans d’expérience dans les collectivités territoriales, Charlotte connaît tous les secrets du territoire. Diplômée en communication stratégique et intelligence économique, elle intègre l’évènementiel au cœur la stratégie de communication des entreprises. Engagée auprès des associations culturelles du territoire, elle anime également le podcast juillet et enseigne à l’université.